My empire de Playfish

Après être gardienne d’animaux, aventuriers, serveurs ou encore directeurs de zoo, nous devenons gouverneur romain ! Belle ascension non ? On peut toujours compter sur Playfish pour voir les choses en grand.

De maisons en bois, nous devons passer à une ville en marbre immaculé, remplies de temples et merveilles. Pour cela, il faut construire diverses industries qui nous fournissent en matériaux et récolter les taxes chez nos habitants pour payer les nouvelles constructions. Assez rapidement, des marins barbares viennent briser notre tranquillité d’esprit d’entrepreneur  et nous forcent à endosser le casque de général des armées. Après quelques effarouchées, nous découvrons leur ile, belle et grande, habitée par diverses fortifications barbares et qui se termine par une merveille. Vous l’aurez compris, le but est maintenant d’attaquer, de conquérir puis de coloniser cette deuxième ile.

Graphisme irréprochable, histoire intéressante et bonne gestion de menu, Playfish nous présente encore un très bon jeu. Il est cependant dommage qu’il ne bénéficie pas de la même recherche de nouveauté que leurs autres jeux. Pendant tous ces mois où je n’y ai pas joué ; seul une nouvelle petite fonctionnalité fait surface ; celle de découvrir d’éventuels espions dans sa ville.  Pour le reste, nous n’avons même pas droit à de nouveaux buissons.

 Si ce jeu était aussi suivi que les autres Playfish, ce serait surement un jeu sans reproche mais malheureusement un jeu facebook sans nouveauté devient vite fade et insatisfaisant. J’espère qu’un jour ils le reboosteront un peu plus.

Graphisme : 3/3

Originalité : 3/3

Renouvellement : 1/3

Ergonomie : 3/3

Total: 10/12

 Très belle animation d'attente...

 Je salue aussi la finesse des décors, on peut zoomer à fond et ça reste toujours aussi beau!

L'ile des barbares (déjà conquise chez moi), où on peut voir les vestiges des anciens forts barbares et la fameuse merveille, sur le volcan.

Jungle extreme de (inconnu)

On reste dans les jeux de gestion mais on change encore de cadre ; nous voici maintenant en pleine jungle amazonienne ! Pour survivre, il faut bien sûr apprendre à cultiver ce terrain ingrat mais aussi sympathiser et apprivoiser les animaux du coin. L’unique difficulté du jeu consiste finalement à ce que chaque animal ai son territoire suffisant et veiller à ne pas mettre les prédateurs à coté de leurs victimes. Malheureusement, à part ça et planter et replanter des carottes, on ne va pas beaucoup plus loin !  Il n’y a pas de quêtes qui nous permettent d’avoir le sentiment d’avancer quelque part, on a donc l’impression de tourner éternellement en rond pour toujours engranger plus d’or et se payer maisons, animaux et plantations.

Il y a cependant une nouvelle fonctionnalité dans le jeu, que j’ai découvert en y rejouant pour ce test ; achetez de nouveaux terrains, y découvrir de nouveaux animaux et un nouvel objet actif ; une cuisine qui permet, avec des éléments glanés à droite, à gauche, de se cuisiner des petits plats pour les revendre ensuite. (Selon mes souvenirs cette cuisine existait déjà mais aller savoir pourquoi, je ne peux plus y accéder sur mon premier terrain).

Bref, malgré ces nouveautés, le sentiment de tourner autour du pot reste présent.

Pour le reste, les graphismes sont sympas mais sans grand plus et les menus sont un peu trop nombreux pour être évidents. J’ajoute à cela qu’il y a un bouton « enregistrement » et que j’ai jamais compris si il était vraiment utile ou pas (normalement un jeu facebook se sauvegarde automatiquement et régulièrement pour qu’on puisse quitter le jeu à tout moment).

Graphisme : 2/3

Originalité : 2/3

Renouvellement : 1/3

Ergonomie : 2/3

Total: 7/12

 Notre premier terrain, un peu surpeuplé.

 Le deuxième...personnelement je ne vois pas beaucoup de différence.

Diner Dash de Playfirst

Bon je ne sais toujours pas comment je me suis retrouvée à essayer ce jeu (alors que j’ai cliqué sur le lien d’un autre…) mais ce n’est pas grave, ça me fait une nouveauté !

Alors attention Diner Dash…est un diner dash ! Et oui ils ne se sont pas foulés pour le nom du jeu, c’est un peu comme si on disait « trop bien j’ai joué à RPG ! Ah oué ? Moi je préfère casual game ! ». Bref, pour les anglophobes, un « diner dash » désign un jeu où le but est de gérer des commandes à grandes vitesses, sous forme de serveur dans un restaurant par exemple. 

C’est d’ailleurs le cas ici, nous incarnons un serveur/ une serveuse qui donne un coup de main aux restaurants de sa ville. Dans quel but ? Ah là mes amis, c’est ma plus grande surprise ; le but est de gagner de l’argent pour restaurer et redécorer le parc de la ville ! C’est-y-pas-beau-ça ? Ce mignon petit parc où trainent des déchets nucléaires et barrières de police (qui sont aussi considéré dans le jeu comme « déchets ») est aussi visité régulièrement par nos amis de facebook, joueurs ou non et il faut bien sur le rendre propre et beau pour eux !

Le tout- il faut bien l’avouer- dans un graphisme des plus……décevant (et je suis gentille là), faisant un peu penser à certains de nos vieux dessins-animés français et mal subventionnés. Bref un style cartoon des plus raté et qui fait mal aux yeux. 

Mais bon j’ai quand même tenu le temps d’essayer deux fois de jouer les serveuses. La première fois, une gentille jeune fille nous explique comment jouer et le but est de caser et servir 5 personnes de suite. Très facile, même si le nombre d’action est assez élevé : placer les personnes, prendre leur commande, les servir, régler la note puis laver la table. 

Confiante, je passe donc au niveau suivant…servir 50 personnes de suite ! Là, tout de suite c’est beaucoup moins facile ! Surtout qu’ils ont rajouté une fonctionnalité : leur servir un apéritif pour les faire patienter. Sauf que c’est tellement rapide et il y a tellement de personnes qu’on a même plus le temps de leur servir quoi que ce soit ! (En plus finalement ça ne sert à rien)

Apres avoir gagné mon argent à la sueur de mon front (et de mes doigts), je retourne au parc où je dois ajouter 4 décorations….qui coutent la peau des fesses. 3000 sous d’argent de poche et une des décorations les moins chères en coute 2500 ! Et encore, parce que pour le reste, on est obligé de payer en argent réel, on ne peut donc même pas essayer de gagner assez d’argent en se tuant à la tâche.

Bref, j’ai envie de surnommer ce jeu de la « gauche caviar », c’est-à-dire un jeu soi-disant écolo et qui nous pompe notre argent !

Si vous avez envie d’essayer un diner dash, je vous en conseillerai des qui ne font pas mal aux yeux et au porte-monnaie.

Graphisme : 1/3

Originalité : 1/3

Renouvellement : 2/3

Ergonomie : 2/3

Total: 6/12

 Tadaaaa! Battons-nous contre les méchants entrepreneurs pour protéger notre beau parc!

 Non mais vraiment... Je suis désolée mais c'est moche!

 On passe d'une ville biscornue à un restaurant tout en carré...mais bon pourquoi pas. Le restaurant est d'ailleurs le seul endroit graphiquement passable du jeu.

Traincity de Appstrip

La première chose que je me suis dit en voyant ce jeu c’est qu’ils avaient ciblé les enfants, les jeunes enfants… en oubliant peut-être que sur facebook, on n’en croise pas beaucoup ?

En tout cas, couleur édulcorée, mignon petit wagon et personnage déluré, tout y est ! Ainsi que, malheureusement, un manque de profondeur flagrant…

En gros le principe est le même que pour les amateurs de trains miniatures ; faire un circuit qui tourne en rond en accumulant maisons, commerces et petites gares et en faisant tourner indéfiniment ses petits tchou-tchous. Chaque bâtiment et circuit de train rapporte de l’argent qui permet de construire la suite…la boucle est bouclée, dans tous les sens du terme.

Vous l’aurez compris, ce jeu n’a finalement aucun intérêt…peut être qu’il plairait à un enfant de 5 ans mais à part ça…

Graphisme : 2/3

Originalité : 1/3

Renouvellement : 1/3

Ergonomie : 2/3

Total: 6/12

 ...Peut être pour un jeu de société pour enfant?

Le super circuit de la mort-qui-tue.

Zoo paradise de Crowdstar

On reste dans les animaux mais on quitte la maison pour arriver au zoo. Des jeux de gestion de zoo, il y en a déjà beaucoup et malheureusement Zoo paradise n’est pas le plus cohérent. Par exemple, on nous demande de créer des chemins, des barrières et des décors et pourtant les visiteurs peuvent se promener où ils veulent et traverser allégrement tout obstacle, même aussi solide qu’un restaurant ! On les voit alors se sustenter… par-dessus. Les seuls endroits sur lesquels ils ne peuvent pas se déplacer sont les territoires des animaux et si un visiteur arrive par hasard à se faufiler derrière, il n’arrive plus à en sortir ! Avant de s’amuser à détailler leurs personnages au point de créer des petites filles avec un appareil dentaire, ils auraient pu fignoler un peu leurs déplacements. 

Les animaux sont par contre assez bien gérés et d’un concept relativement novateur ; leurs territoires s’agrandissant en fonction du nombre d’animaux présents. On en arrive cependant à devoir sans cesse revoir la disposition des lieux afin de permettre au territoire de s’agrandir. Si les animaux doivent être nourris pour rapporter de l’argent, toutes les plantes doivent également être arrosées une à une, et les bâtiments doivent sans cesse être nettoyés. Toutes ces nécessités finissent par noyer le parc sous une pluie de boutons cliquables : seau d’eau, seau de nourriture et brosse et balais…(sans oublier les visiteurs laissant leurs déchets un peu partout…)

Pour égayer un peu le décor, des objets agrippés à des parachutes volent dans le ciel afin de nous déposer, si on l’attrape assez vite, bébé girafe ou sac de nourriture. 

Beaucoup d’options qui finalement nous donnent vite l’impression de ne plus savoir où donner de la tête et qui cachent maladroitement le manque de richesse du jeu. On rajoute à cela la nécessité absolue d’avoir des amis pour tout agrandissement de territoire ou de parc ainsi que la nécessité d’avoir du fric pour s’amuser un tant soit peu ! Crowdstar à la fâcheuse tendance de nous narguer avec des dizaines d’objets hors de prix, accessibles qu’à ceux ayant un gros porte-monnaie.

Ce jeu donne donc finalement une sensation de « plein la vue » brouillonne, qui montre les insuffisances plutôt que les cacher. 

Graphisme : 2/3

Originalité : 2/3

Renouvellement : 1/3

Ergonomie : 1/3

Total: 6/12

Voila à quoi ressemble notre parc...caché sous une pluie de boutons en tout genre.